Au cours des dernières années, des informations très alarmantes ont été publiées dans les médias sur les mauvais
traitements infligés par les autorités chinoises aux peuple Ouïgour qui est de confession musulmane. Cette campagne
gouvernementale de répression a consisté par exemple à brûler le Coran en public, à faire manger du porc par la force, à
éloigner les jeunes de leur foyer, à créer des « camps de rééducation » comptant plus d’un million de détenus et à un
mettre en place une politique d’endoctrinement massif destiné à éradiquer les pensées religieuses partagées par les 11
millions d’Ouïgours habitant dans cette région.

La situation est si grave que la Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations unies, Mme Michelle Bachelet, et de  nombreux représentants d’organisations intergouvernementales, d’État et d’ONG ont officiellement dénoncé cette situation devenue très alarmante.

Pour souligner le sort tragique de la minorité ouïghour opprimée en Chine, CAP Liberté de Conscience, en partenariat avec EMISCO et de nombreuses ONG européennes et internationales de défense des droits de l’homme, ont organisé une conférence au sein de l’Organisation des Nations Unies à Genève le 5 mars 2019.

Lors de cette réunion à laquelle ont assisté de nombreux représentants diplomatiques chinois, le Secrétaire Général de l’Initiative des Musulmans Européens pour la Cohésion Sociale – EMISCO, Mr Bashy Quraishy, le Président du Conseil National du Turkestan Oriental, Mr Seyit Tümtürk, le président d’honneur de la Conférence des ONG internationales du Conseil de l’Europe, Mr Jean-Marie Heydt, la psychologue et représentante de l’ONG Ambassadeurs du cœur, Mlle Humeyra Filiz et la présidente du groupe de réflexion ThinkOut en Belgique, Mme Ayşe Elkilic ont exprimé leur profondes inquiétudes face aux mauvais traitements infligés aux Ouïgours et ont demandées aux autorités Chinoises de respecter les droits fondamentaux des minorités vivant sur leur territoire, y compris la liberté d’expression, la pratique de leur langue, de leur culture et de leur religion tout en étant traitées sur un pied d’égalité.

Bulent Senay, professeur à l’Université de Bursa Uludag en Turquie et ancien représentant personnel de l’OSCE pour la lutte contre l’islamophobie, a résumé les points de vue exprimés lors de cet événement : Les camps de « réhabilitation » qui sont devenus des lieux de torture où il y a une violation permanente des droits, instaurés par le Parti communiste chinois pour mater les Ouïgours constituent le cas le plus dystopien de l’islamophobie et du racisme.

Les organisateurs et les intervenants de cet événement ont mis à jour le problème que vit une communauté opprimée aux seins de l’ONU et espèrent qu’une action urgente sera entreprise pour mettre fin à cette pratique horrible et inhumaine venant pourtant d’une superpuissance.

Nous soulignons qu’aucun pays, nation ou État n’a le privilège de violer les droits de l’homme et les libertés qui sont les atouts les plus précieux de l’humanité en toute impunité et en affichant un tel mépris face aux enquêtes de par la négation des faits établis.

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