Voici un petit rappel synthétique avec ajout de nouvelles informations intéressantes de l’article
publié en octobre 2016 sur le site de CAP Liberté de Conscience :
(http://www.coordiap.com/press3021-M-Picotin-un-ecosysteme.htm)

 

Maître Daniel PICOTIN: le VRP de l’exit counseling en France

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Sur le site web de son Cabinet d’ Avocat spécialisé dans le droit des dérives sectaires, un onglet est dédié à l’exit counseling, concept importé des USA, l’exit counseling, est une version plus soft  du deprogramming :

« Placé sous le contrôle d’un Avocat, l’exit counseling, pratiqué par notre cabinet, est réalisé dans les conditions optimales de déontologie et de respect de la personne, sans aucun recours à la contrainte ou à la violence. »

« Le devis comprend non seulement le coût des intervenants auxquels s’ajouteront les frais de déplacement, d’hébergement et de repas du ou des exit counselors. »

(http://www.danielpicotin-avocat.com/index.php/exit-counseling/)

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Monsieur Picotin fut le Président jusqu’à fin 2015 de l’association  loi 1901 « Info-sectes », association faisant la promotion de l’exit counseling.

Le 5 mai 2015, la Cour d’appel de Bordeaux a rendu une intéressante décision à l’encontre de Maître Picotin : Un couple avait fait appel à lui afin d’obtenir un droit de visite auprès de leur petite fille, alors qu’ils considéraient que leur fils, le père de l’enfant, était sous l’emprise d’une secte. L’avocat leur conseilla d’avoir plutôt recours à son dada, l’exit counseling. Il leur fit verser une provision de 25 000 euros pour cela.

Au bout d’un an, il déclare sa mission terminée, et rend 6755 euros aux parents, qui ont donc été facturés plus de
18 000 euros par le cabinet Picotin.

Le couple conteste la facture, estimant qu’elle est démesurée par rapport au travail accompli, et porte l’affaire devant le bâtonnier. Celui-ci donne raison à Daniel Picotin, et les clients mécontents font appel de cette décision devant la Cour d’Appel de Bordeaux et obtiennent gain de cause.

http://www.coordiap.com/press2997-commerce-juteux-des-sorties-de-secte-condamnation-avocat-bordolais.htm

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Monsieur Picotin est aussi le Président  de l’association loi 1901 SFRAEM (Société de Recherche et d’Analyses sur l’Emprise Mentale) qui fait également la promotion de l’exit counseling (http://www.coordiap.com/Document/03annexe13_ccmm_colloque_SFRAEM_2013.pdf)

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Maître Picotin est l’initiateur d’ un nouveau diplôme universitaire « Psychopathologie et droit des dérives sectaires » (www.sudouest.fr/2018/04/22/un-avocat-girondin-cree-un-diplome-pour-combattre-les-sectes-4394164-4697.php)

« Seul, un juriste ne peut rien pour les victimes. J’ai constitué une équipe pluridisciplinaire composée de psychologues, de psychanalystes mais aussi d’un détective. Il faut croiser les regards, s’inspirer de ce qui se pratique ailleurs et s’approprier l'”exit counseling” (conseil en exfiltration, NDLR). Cette technique, apparue aux États-Unis permet d’exfiltrer les adeptes des sectes et de les sortir de l’emprise. »

Cette déclaration de Maître Picotin extraite de l’article du Sud Ouest du Dimanche 22 avril 2018 titrée « Un avocat girondin crée un diplôme pour combattre les sectes »  nous mène à :

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Agence de détectives privés  J&D (www.agencejd.fr/nos-trois-specialites/) située à Angoulême, constituée du détective privé Benoît Judd et de la psychologue Amélie Dumaine spécialisée dans l’emprise mentale et la manipulation.

Monsieur Judd déclarant dans l’article du Sud Ouest du 29 mai 2017 – « La psychologie en soutien de l’enquête ») :

« Dans ces cas-là, je m’infiltre. Les praticiens n’ont pas nécessairement la sensation d’être néfastes. Les abus de faiblesse par sujétion psychologiques sont pourtant très nombreux. C’est ce que l’on appelle aussi l’emprise. Et dans ce cas, la présence d’Amélie est primordiale. »

 

En conclusion c’est ce qu’on appelle dans le jargon commercial, faire de la promotion sur tous les supports possibles pour vendre son produit.

Lequel produit pourrait se définir comme pousser quelqu’un à renier ses opinions et ses croyances, ce qui reste techniquement impossible : la pensée d’un individu ne pouvant être changée sans son consentement.

L’exit counseling comme son prédécesseur le deprogramming restera voué à l’échec, le libre-arbitre de tout être humain ne pouvant être contraint en aucune façon. Ni l’utilisation de la contrainte physique  (le deprogramming) ni la manipulation mentale (l’exit-counseling) ne peuvent être considérées comme des méthodes efficaces et respectueuses pour détourner une personne de ses choix de vie.

Gina Sable

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